Après quelques échanges téléphoniques avec Régis, Nicolas et Bruno, nous voilà fin prêt pour redécouvrir Luc et sa région. 7h30 ce samedi 27 juin. Le bus et notre chauffeur attitré Didier sont à l’heure. Ce n’est pas le cas de tout le monde. Enfin, voilà Chantal puis Bernard et Denis. 33. Le compte est bon. Il est 8h. Nous pouvons enfin partir. La revanche du match de Toulenne peut avoir lieu. Certains sont impatients de mettre un nom sur des pseudo. On connaît Minisand, Maxipas, Nicorapido, Labito, Siger, Mitch, MarieLN. Mais qui se cache sous le pseudo de Beny, Jphi, Djamel, Bricedenice, NicoV, Bruno12 pour ne citer qu’eux. Nous roulons sur l’autoroute en direction de Montauban. Petite halte café et pause p… réclamés par la gente féminine. Nous quittons l’autoroute pour nous diriger vers les routes sinueuses du Tarn et Garonne et de l’Aveyron. Caylus, Villefranche de Rouergue, Rignac. J’appelle Labito pour lui signaler notre arrivée proche. Nous passons le panneau Rodez quand surgit un 2 roues style scooter. Il double le bus, lui ordonne de le suivre et nous conduit sur la grande place de Rodez. Est-ce la police municipal, la DST ? Il se dévoile sous son casque et la plupart reconnaisse Laurent dit Labito, un pilier de la buvette lors de la Cavale des Rapetou 2008. Ce sont les premières retrouvailles. Il sera notre guide tout au long de ce week-end. Nous nous dirigeons vers le centre ville et sa très célèbre cathédrale. Après un passage par le marché où nous perdons la moitié de l’effectif ( quel indiscipline ces Rapetou ), il est temps de se restaurer à la cafétéria Foch. Notre emplacement est réservé au 1er étage. Beaucoup opte pour le menu diététique : tripoux, jarret, gâteau au chocolat, rosé, bière. Autant dire que ce régime n’aura pas réussi à la plupart des Rapetou pour la course de la soirée. Laurent nous donne quartier libre jusqu’à 15h45. Plusieurs groupes se forment pour la visite de la ville. A l’heure dite, tout le monde est au bus. Laurent surgit de nouveau sur son scooter. Sa ponctualité aura été exemplaire durant ces deux jours. Il nous conduit vers Olemps où sont réservées nos chambres. Premier petit couac du week-end : le chauffeur n’a pas de chambre seul. Après 10mn de réorganisation, tout rentre dans l’ordre pour le plus grand plaisir de certain qui se retrouve avec deux femmes dans la même chambre. Nous nous installons et prenons notre tenue de course. Nous sommes bichonnés comme des pros. Les dossards nous sont amenés directement à l’hôtel. L’heure de la compétition a sonné. Nous arrivons à Luc où les retrouvailles sont des plus chaleureuses. Accolades et poignées de mains avec Sandrine, Virginie, Francis, Seb, Nico, Benoit, Bruno, Marie-Hélène, Michel, Denis, Pascal…Ca y est, les pseudos sont découverts. Les festivités peuvent commencer.
Un premier Rapetou, Romain, se distingue en remportant la course de 1km. Puis c’est au tour de nos marcheurs, Marie-Hélène et Marie-Claire entre autre, qui feront la une de la dépêche dés le lundi. Quand aux coureurs … Les courses Girondines aux dénivelés impressionnants, entre plus et moins …15m, n’auront pas été d’une grande utilité face aux murs Aveyronnais.
Terminées les courses, place aux réjouissances. Les podiums se succèdent( on y retrouvera Christelle, notre factrice à nous, Marie-Hélène et tout le groupe Rapetou ), les verres de punch aussi puis les bières. Mais quand mangeons nous ? Deuxième petit couac : l’organisation a été débordé, il ne reste que quelques morceaux de saucissons et les Rapetou sont affamés. Action, réaction. Le CPLP est aux manœuvres. Il est 23h. Nous sommes entre nous. La table est dressée. Les victuailles arrivent : taboulé, salade de pâtes, pizza, roquefort. Nous pouvons manger, danser et boire. Il est 2h. Il faut rentrer mais sans le bus qui est déjà à l’hôtel depuis 20h30. Et de nouveau le CPLP à la manœuvre. Malgré la charge de travail, chacun prend de son temps et sa voiture pour ramener le Rapetou à l’hôtel. La nuit sera courte. Comme prévu, les brumes et brouillards seront longs à se dissiper en ce dimanche matin. Par contre, la ponctualité de Laurent ne fera pas défaut. 9h15, le scooter est là. Après l’avoir garé dans la cours de l’hôtel, nous l’accueillons dans le bus. Micro en mains, il nous guide vers le marché de Marcillac en traversant les hauteurs de Rodez, la piste de Vabre … Regis et Jacquot nous rejoignent pour nous amener visiter un producteur local de vin à Bruéjouls. Visite unique puisque le vin de Marcillac est la seule AOC de la région. Nous sommes accueillis au domaine du vieux porche par Jean-Luc Matha. Son accueil est des plus chaleureux. C’est un homme bien local, aux pommettes rosés dont la couleur ne vient pas du fer du terroir comme il le dit si bien. J’ai cru avoir allumé la radio sur Sud-Radio et entendre Bernard Herrero. La passion qui l’anime se transmet à nos viticulteurs Daniel, Martine, Anne-Marie et Olivier. Après son message de bienvenue, il nous invite sous la tonnelle de vignes. Nous commençons la dégustation : Sève de Caldebrit, Cuvée Vignou, Cuvée Laïris, Cuvée Peirafi, le tout agrémenté de verrines, toast … . Nous passons aux apéritifs locaux : Ratafia, Grabel. Les Rapetou sont tombés sous le charme. Après plus d’une heure trente avec Jean-Luc et nos emplettes pour nos caves respectives, nous regagnons le restaurant aux Planques où nous attendent une partie du CPLP. C’est un repas gastronomique qui s’annonce. Après les toasts chez Jean-Luc Matha, allons nous trouvé une place dans notre estomac ? L’abbé Pierre puis Ben Blanchard alias Michel, nous gratifierons de leur bénédiction. Nous sommes gâtés par nos hôtes qui nous offrent un cadeau local. Après les discours de Fabrice et Régis, on sent bien qu’une réelle amitié est né entre les deux clubs. Il est 16h45. La route vers Toulenne nous attend. Ce sont les dernières accolades, embrassades, poignées de mains…On se donne rendez-vous pour la 20ème édition de la Cavale des Rapetou. Le match retour a bien eu lieu. Les paupières sont lourdes et les têtes tombes sur les sièges. Nous retrouvons notre Gironde.