
Le récit de Sebastien :
Bonsoir les amis;
tous d'abord, je souhaite m'excuser, auprès des personnes qui ne recevront pas ce courriel, je n'ai malheureusement pas leur adresse mail, mais je compte sur vous pour leur faire passer le message!
Bon voilà, bien que ''la manchette'' qu'a pu écrire Patrick, sur le site des RAPETOUS, soit une réalité sportive incontournable, je souhaité à mon tour, vous remercier à ma façon et surtout honorer ce club des RAPETOUS de Toulenne.
Certain savent que je vais quitter la région du Sauternais, pour rejoindre celle du Muscadet, et c'est pour cette raison que je souhaitais partager un dès dernier moment fort avec vous, Jacques, Bernard, Patrick, Ludo et... vous vous les RAPETOUS anonyme, dont l’humilité vous caractérise si bien qui êtes venu le samedi soir et le dimanche matin pour le coach.
Je n’oublierai pas India et Sophiane, qui ont fait l'effort de venir le samedi soir, soutenir le papa ''frapading'', Armani ma porteuse d'eau sur 2 jours et sans oublier Virginie qui me soutient même dans les défis les plus fous... mais pas absurde!!!!
Comme évoquait Patrick dans sont récit, il faut vraiment participer, à ce genre d'épreuve, pour se rendre compte de l'importance de votre présence.
Un immense merci à vous et... restez sérieux, sans vous prendre au sérieux!!!!!
Sébastien MOREAU-LATOUR
Le récit d'Alain :
Le 2 juin dernier, en prenant dans ma main droite le lien de Jean Claude Péronnet, dans les bas de Bommes, je ne pensais pas que cela me conduirait deux mois et demi plus tard sur la piste du stade Trigan de Villenave d’Ornon pour les 24 heures. J’ai vécu durant ces deux demies-journées de beaux instants, tant à guider de très près Jean Claude, car il y avait de nombreux pièges tout au long de ce grand labirynte d’un kilomètre, qu’à encourager tous les participants que nous croisions en permanence, avec plus de ferveur pour mes coéquipiers Rapetou. J’ai essayé le dimanche matin d’être encore chaleureux car j’ai vu dans les deux dernières heures des personnes en grande difficulté…
Pour ma part j’ai participé à une sorte de course d’équipe, dans une compétition individuelle, bien programmée par Olivier Meslier, et dans laquelle en plus du guide sur la piste, il y avait en permanence au moins deux personnes pour préparer les divers ravitaillements de Jean Claude. Dans ce stand de ravitaillement, où Chantal a pris une part active, nous avions moins le stress que chez Ferrari au Man, bien que sur la fin de course nous suivions l’évolution du classement de notre poulain avec une grande attention.
J’ai passé deux fois deux heures sur la piste à décrire en permanence l’environnement de la course, le coucher du soleil, l’ombre, l’aube, à énoncer le prénom des coureurs croisés afin que Jean Claude puisse les encourager de manière encore plus chaleureuse.
Un événement qui m’a marqué samedi, après l’arrivée de Fabrice et Marie Hélène, à partir de dix neuf heures, à chaque tour, lorsque nous passions sur la ligne droite de l’arrivée, le long de la main courante, je découvrais deux ou trois Rapetou de plus, c’était là aussi cet esprit d’équipe qui nous anime et qui fait chaud au cœur quand tu es impliqué dans la course. De plus lorsque je suis revenu le dimanche matin, avant sept heures, Fabrice était déjà là pour regonfler ses troupes qui en avaient bien besoin, la nuit avait été dure…
Et puis, cet événement m’a permis, d’une part de faire le connaissance de Gigi, l’amie de Jean Claude, de Chantal Trégou, de Philippe Nogueira, Jérôme Demaerschalk (un Belge Réolais), et d’autre part de monter sur le podium de ces 24 heures grâce à la performance de Jean Claude, un coureur hors pair que j’admire, non seulement pour ces performances, mais l’homme qu’il est a chaque instant de sa vie sans lumière.